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Directeur de la communication

Le doux titre de directeur de la communication fait souvent briller les yeux des étudiants en communication. Voici un communicant qui connaît la musique puisqu’il en est à la fois le co-compositeur et le chef d’orchestre. Co-compositeur, pour son rôle de stratège. C’est le directeur de la communication qui définit, avec la direction ou l’élu, les objectifs de communication et le plan de bataille à mettre en oeuvre pour les atteindre. Chef d’orchestre car il doit mener ses collaborateurs, aussi divers soient-ils, vers la cohérence et l’harmonie.
Le directeur de la communication chapeaute tous les services : communication interne, externe et prestataires. Ses contributions en matière de communication de crise, de lobbying, de recrutement et même de communication du président sont moins sollicitées. Mais il reste le garant incontesté de l’image et donc le maître de la communication institutionnelle.



L’homme du président

Son rôle stratégique en fait un proche du directeur ou de l’élu. Une relation de grande confiance doit les lier, ce qui peut poser quelques problèmes en cas d’alternance politique ou de changement de direction.
Dans le privé, comme dans le public, la direction de la communication est l’un des postes les plus politiques. « Ce qui est vrai dans la fonction publique n’est pas loin de l’être dans les entreprises », assure Patrice Delage, ancien directeur de la communication du ministère de l’Equipement.
A noter : les directeurs de la communication ne sont pas tous d’anciens journalistes, loin de là. Mais ceux qui viennent de cet univers en conservent des méthodes de travail et une éthique souvent partagées par les autres.

La mobilité : un devoir ou un rêve ?

Ils disent qu’il faut bouger, ils rêvent de bouger, mais est-ce qu’ils bougent vraiment ? « Un dircom ne devrait jamais rester en place plus de six ans », affirme un professionnel qui met ses actes en accord avec ses paroles. La mobilité, tous les directeurs de la communication, dans le public comme dans le privé, en font l’éloge.

Ses qualités

Le directeur de la communication idéal sait faire preuve de conviction et de diplomatie pour s’imposer auprès des dirigeants comme force de conseil et de proposition. Son sens de l’anticipation n’a d’égal que son sang-froid, grandement sollicité en cas de crise. Son charisme et sa capacité d’écoute en font un chef apprécié de son équipe. Il est cultivé, créatif et son carnet d’adresses est bien rempli.

Son cursus

Vous vous en doutez, le dircom n’est pas un débutant, mais d’où vient-il ? De l’Université, de plus en plus souvent, mais aussi des grandes écoles de commerce qui ont toujours du succès.
Mais avant de briguer la tête de la communication, le prétendant devra faire ses armes : comme directeur d’agence, par exemple, ou dans l’entreprise, à d’autres postes, de communication ou autres (marketing, DRH…). La promotion interne est très fréquente.
Dans le service public, d’autres profils sont bien cotés. Pour les postes à responsabilités, on préfère des parcours en sociologie, des personnes formées au développement local… Des gens des sciences sociales, avec une spécialisation d’un ou deux ans en communication, plutôt que des profils écoles de commerce ou marketing. Une chance pour les étudiants en sciences humaines…

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