Il faut savoir qu’en Suisse, le terme "université" n’est pas protégé et que tout centre de formation qui le souhaite peut se faire appeler université. C’est pourquoi, vous trouverez ici certains établissements portant le nom d’universités.
Ces écoles privées répondent à peu de choses près aux mêmes caractéristiques que les universités de même statut. Cependant, elles sont souvent spécialisées dans un domaine très précis : hôtellerie - restauration, communication, architecture…
Mais de la même manière que les universités, ces écoles jouent sur une dimension internationale par le fait qu’elles accueillent de nombreux étudiants venus de multiples pays, c’est particulièrement le cas des écoles de tourisme. Elles ont également contracté de nombreux partenariats et accords d’échanges avec des universités ou écoles étrangères. Par exemple, la SSTH (Swiss school of tourism and hospitality) a crée un bachelor of science en partenariat avec l’université du Delaware, et un second avec l’université Queen Margaret d’Edimbourg.
De même, un très haut niveau de langue (anglaise) est demandé pour l’accès à ces écoles, les cours étant souvent dispensés exclusivement en anglais. Pour ce qui des accréditations, en revanche, elles sont beaucoup moins d’origine américaines que pour les universités. Ainsi, l’Institut hôtelier César Ritz possède à la fois une accréditation américaine et une accréditation suisse, alors qu’Athenaeum (école d’architecture et de design) est certifiée EDUQUA (suisse) et FEDE (Europe).
En ce qui concerne les diplômes, des bachelors et des masters sont bien sûr proposés, mais les écoles continuent d’offrir la possibilité de passer des diplômes suisses : swiss diploma, swiss higher diploma et postgraduate diploma.
Pour finir, il faut savoir qu’on ne choisit pas d’intégrer une école privée sans en payer le prix. En effet, la fréquentation de ce genre d’établissement est excessivement coûteuse. Pour exemple : pour poursuivre un MBA à UBIS, comptez 36 000 CHF ; 13 600 CHF par semestre pour un bachelor à la SSTH.