Il faut savoir qu’en Suisse, le terme "université" n’est pas protégé et que tout centre de formation qui le souhaite peut se faire appeler université. Nous n’indiquerons ici que les « universités privées » proposant des formations internationales, estampillées comme telles. Les autres écoles privées, souvent ultra spécialisées trouveront leur place dans l’article portant sur les écoles privées.
De la même manière que les universités publiques, on reconnaît les universités privées à caractère international grâce à divers critères.
Notons d’abord qu’elles s’intéressent à peu près toutes au même domaine de formation qui tourne autour du management, des finances, et de la communication.
La première caractéristique intrinsèque à ces établissements, c’est la présence d’un campus multiculturel ; nombre d’établissements le mettent en avant comme contribution au contexte international de leurs cursus. Ainsi, l’European University of Geneva atteste70 nationalités sur son campus, Webster affirme avoir recruté 500 étudiants de 90 pays, l’université internationale de Genève met en exergue un corps étudiants venu de 62 pays, et BSL (Business School Lausanne) établit un chiffre de 30 nationalités différentes en son sein.
Quelques unes complètent ce contexte international en proposent des cursus similaires à suivre sur leur divers campus. C’est par exemple le cas de l’European University de Genève qui possède 11 campus dans quelques pays d’Europe mais aussi en Malaisie ou au Kazakhstan ! Ou encore en prônant l’échange et en multipliant les partenariat avec des universités européennes, et même mondiales.
Le trait marquant de l’ensemble de ces établissements, c’est que la langue la plus usité en cours et dans les activités annexes sur le campus, est l’anglais. Rares sont les universités qui proposent des cours en français ou en allemand. Seule l’IFM (Institut de finance et de management) se présente comme bilingue (français – anglais). Le caractère anglophone de la plupart des cours implique que ces organismes sont très vigilants sur le niveau d’anglais. Ainsi, non seulement le TOEFL et l’IELTS doivent avoir été passé mais en plus le score minimum requis est souvent assez élevé.
Une autre caractéristique lie ces universités privées : leur rapport avec le système éducatif américain. La plupart l’épouse entièrement, quelques autres font un mix entre système européen et système américain, comme cela se fait à l’IUG. Il en découle que la quasi-totalité de ces instituts sont accrédités par des organismes de reconnaissance américains, tels que l’ACBSP (Association of Collegiate Business Schools and Programs). BSL est également certifiée ISO 9001.
<
Enfin, ces écoles bénéficient d’une reconnaissance mondiale de leurs diplômes grâce à un enseignement basé à la fois sur la théorie et sur l’étude de cas pratiques. Le système suit une logique en 2 temps : bachelor (la plupart du temps en 3 ans) et master (en 1 ou 2 ans). Il existe différentes sortes de bachelor : les bachelors of arts (BA), bachelor of science (BS), bachelor of business administration (BBA)… De la même façon pour les masters : on a des MBA (très répandus), MA (master of arts), EMBA (executive master of business administration). Le doctorat of business administration existe également mais plus rarement ; c’est notamment le cas à l’European University of Geneva.
Certaines universités privées proposent même des double diplôme en partenariat avec des écoles étrangères, comme le double MBA de la BMU (Business and Management University) avec l’ESC Chambéry, ou les bachelor d’UBFS (University of business and finance Swizerland) validés par l’université du Pays de Galles par un bachelor of science.